Ravel:Gaspard de la nuit
村上春樹『更に、古くて素敵なクラシック・レコードたち』で流れる音楽、
9)はラヴェル 「夜のガスパール」。
曲の構成
この曲は、
3つの曲から成る組曲。
第1曲 オンディーヌ(Ondine)
第2曲 絞首台(Le gibet)
第3曲 スカルボ(Scarbo)
ラヴェル 「夜のガスパール」 6枚のレコード
ここでは、
6枚のレコードが紹介されている。
・アリシア・デ・ラローチャ(Alicia de Larrocha)1969年
・ウラジミール・アシュケナージ(Vladimir Ashkenazy)1965年
・マルタ・アルゲリッチ(Martha Argerich)1974年
・イーヴォ・ポゴレリチ(Ivo Pogorelich)1983年
・ヴラド・ペルルミュテル(Vlado Perlemuter)1973年
・ヴァルター・ギーゼキング(Walter Gieseking)1954年
アリシア・デ・ラローチャ
1枚目は、
アリシア・デ・ラローチャ。
残念ながら、
音が見つからず。
ウラジミール・アシュケナージ
2枚目は、
ウラジミール・アシュケナージ。
ここでは1965年のものが取り上げられているけど、
1982年のものも出てくるので一緒に。
マルタ・アルゲリッチ
3枚目は、
マルタ・アルゲリッチ。
イーヴォ・ポゴレリチ
4枚目は、
イーヴォ・ポゴレリチ。
ヴラド・ペルルミュテル
5枚目は、
ヴラド・ペルルミュテル。
ヴァルター・ギーゼキング
6枚目は、
ヴァルター・ギーゼキング。
おまけ1
この曲のタイトル『夜のガスパール(Gaspard de la nuit) 』は、
アロイジュス・ベルトランの64篇の散文詩集のタイトルでもある。
この詩集は、
ベルトランが亡くなった(1841年)翌年(1842年)に初版が発行されている。
本人指定の緑色の装丁は、
とても美しい。
でも初版は、
21冊しか売れなかったそうだ。
散文詩という新しい表現方法による視覚的な描写、
ボードレールはそこからインスピレーションを得て『パリの憂鬱(Le Spleen de Paris)』を書く。
序文でベルトランを絶賛、
ベルトランが世に知られることになる。
更に1908年にラヴェルがこの詩集から3篇を選んで、
この曲をつくったことでフランス以外にも知られるようになるのだ。
おまけ2
実際にどんな詩なのか?
というとこんな感じ。
Ondine
……..Je croyais entendre Une vague harmonie enchanter mon sommeil, Et près de moi s’épandre un murmure pareil Aux chants entrecoupés d’une voix triste et tendre. Ch. Brugnot. — Les deux Génies.
» Ecoute ! – Ecoute ! – C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.
– Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l’air.
– Ecoute ! – Ecoute ! – Mon père bat l’eau coassante d’une branche d’aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d’écume les fraîches îles d’herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne ! »
**
Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt pour être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais pour être le roi des lacs.
Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus.オンディーヌ
—Aloysius Bertrand – Gaspard de la nuit – Ondine
….たしかに私は眠りへと誘なう
美しい調べを聞いた
それは誰かのささやきのようでもあった
しかしその歌はやわらかい
嘆きにも似た声に乱された
シャルル・ブルニュ「ふたつの聖霊」より
聞いて、聞いて私よ、
オンディーヌよ
やさしい月の光がさす窓を
月光に輝く飾り硝子を
夜露のようにそっとたたくのは私
私こそは
白絹のようなしぶきに身をつつみ
美しい星空を映した静かな湖を統べる
水の乙女
たち騒ぐ波は水の精
すべての流れは私の王宮への径
私の王宮は
火と土と風のはざま
湖底にかくされた秘密
聞いて、聞いて
私の父は榛の若木の枝で水を従えるのよ
姉さまたちは白い波で水蓮やグラジオラスが咲きみだれる
緑の小島をやさしく包み
釣人のように枝を垂れた
柳じいさんをからかっているわ
そしてオンディーヌは指輪を差しだした
この私に彼女の夫となるべく
水の宮殿で湖の王となるべく
しかし私は
限りある命の乙女を愛していることを告げた
オンディーヌは恨みがましく涙を流したかと思うと
嘲笑を私に浴びせかけた
そして水のなかへと
帰っていったオンディーヌのたてたしぶきが
青硝子に白い跡を残した
Le Gibet
Que vois-je remuer autour de ce gibet ?
Faust.
Ah ! ce que j’entends, serait-ce la bise nocturne qui glapit, ou le pendu qui pousse un soupir sur la fourche patibulaire ?
Serait-ce quelque grillon qui chante tapi dans la mousse et le lierre stérile dont par pitié se chausse le bois ?
Serait-ce quelque mouche en chasse sonnant du cor autour de ces oreilles sourdes à la fanfare des hallali ?
Serait-ce quelque escarbot qui cueille en son vol inégal un cheveu sanglant à son crâne chauve ?
Ou bien serait-ce quelque araignée qui brode une demi-aune de mousseline pour cravate à ce col étranglé ?
C’est la cloche qui tinte aux murs d’une ville, sous l’horizon, et la carcasse d’un pendu que rougit le soleil couchant.絞首台
—Aloysius Bertrand – Gaspard de la nuit – Le Gibet
なにものだ?
絞首台のまわりをうごめいているのは
「ファウスト」より
鋭く音を立てる夜の北風がきこえるような
あるいは絞首台にかけられた
首吊り人の吐息がきこえるような気がする
あれは絞首台の根元を靴のように覆う
木陰に潜んで歌うこおろぎか
もはや音も聞けぬ死者のそばで
獲物を追い詰め角笛を吹く蝿の羽音か
気まぐれのように飛びながら
死人の頭から血にまみれた髪を引き抜く
かぶと虫か
それともくくられた縄を襟飾りにしようと
ちいさなスカーフを織る蜘蛛か
地平線の彼方の城壁がみえた
あたりには鐘が鳴り響き
首吊り人の亡骸を夕陽が赤く染めた
Scarbo
Il regarda sous le lit,
dans la cheminée,
dans le bahut ;
— personne.
Il ne put comprendre par où il s’était introduit,
par où il s’était évadé.
Hoffmann. — Contes nocturnes.
Oh ! que de fois je l’ai entendu et vu, Scarbo, lorsqu’à minuit la lune brille dans le ciel comme un écu d’argent sur une bannière d’azur semée d’abeilles d’or !
Que de fois j’ai entendu bourdonner son rire dans l’ombre de mon alcôve, et grincer son ongle sur la soie des courtines de mon lit !
Que de fois je l’ai vu descendre du plancher, pirouetter sur un pied et rouler par la chambre comme le fuseau tombé de la quenouille d’une sorcière !
Le croyais-je alors évanoui ? le nain grandissait entre la lune et moi comme le clocher d’une cathédrale gothique, un grelot d’or en branle à son bonnet pointu !
Mais bientôt son corps bleuissait, diaphane comme la cire d’une bougie, son visage blémissait comme la cire d’un lumignon, — et soudain il s’éteignait.スカルボ
—Aloysius Bertrand – Gaspard de la nuit – Scarbo
ベッドの下から
暖炉の中から
飾り棚の上から
何かが見ていた
-しかしなにも姿はないあれはどこから忍び込んだのか
そしてどこへ逃げたのか
ホフマン著「夜話」より
私は何度もあいつの声を聞いた
何度もあいつの姿を見た
そう、スカルボを
黄金の蜂を刺繍した紺青の旗の上に
銀の楯のように月が輝く真夜中に
私は何度もあいつの声を聞いた
あいつが部屋の小さな窪みの陰で笑う声や
絹で織られた寝具の上のカーテンをひっかく音を
私は何度もあいつの姿を見た
すばやく天井から下りて
魔女の糸巻きから零れ落ちたように
片足でくるくると回りながら
部屋中を踊りまわるのを
あいつはどこへ消えたのか
あいつが目を回したかと思いきや
尖った帽子の先で金の鈴を鳴らし
教会の大聖堂のように大きくなり
月と私の間に立ちはだかった
しかしすぐに
あいつの身体は青ざめ
顔は溶け落ちた蝋のように透きとおり
-そして突然、消えさった
この曲は、
やはりこの詩を読みながら聴くのが良い。
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